Pour la défense des libertés publiques
Si vous ne savez écrire qu’au clavier vous êtes dépendant du système.
Vous devez fonctionner avec une connexion autorisée, peut être surveillée, en utilisant un ordinateur qui retiendra tout de vos écrits.
C’est la fin du petit mot d’amour, de l’écriture clandestine.
Si vous êtes prisonnier d’une dictature vous ne pourrez échapper à ce mouchard qu’est l’électronique.
Les derniers mots du dernier homme libre seront écrits à la plume, sur un bout de papier, peut-être avec son sang.
Thierry, novembre 2014